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Lucien Mothu et une de ses machines

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Lucien Mothu
La passion de la Vapeur

Un don exceptionnel : la famille de Lucien Mothu a confié à l'Écomusée du Creusot l'ensemble de ses œuvres, ainsi que l'atelier où il a réalisé ses machines.

Lucien Mothu et sa 2222
    

Une vie, une passion
Lucien Mothu (1910-2000)

Très tôt passionné par la mécanique, il construit à l'âge de 11 ans une maquette de bateau et son moteur à vapeur, la chaudière seule étant réalisée par son père.
Après des études à l'Ecole des Arts et Métiers de Dellys en Algérie (promotion 1926-1929), il fera carrière dans les télécommunications, en Algérie d'abord, puis, après 1962, en France où il aura plusieurs affectations.
De 1927 à 2000, il travaille à sa passion, la préparation puis la réalisation de maquettes de locomotives à vapeur, réinstallant ses outillages et son atelier à chaque déménagement.
Le temps passé à l'aménagement de la maison construite pour sa retraite et la progression de son rhumatisme articulaire ne lui auront pas permis d'achever sa troisième locomotive dont il avait vu fonctionner le modèle dans sa jeunesse en Algérie.
Le 28 décembre 2001, les héritiers de Lucien Mothu ont fait don à l'Ecomusée de l'ensemble de ses œuvres ainsi que des équipements, de l'outillage et du mobilier de son atelier.
          (d'après une notice affichée à l'entrée de l'exposition)

Le premier moteur de Lucien Mothu

A l'âge de 11 ans, Lucien Mothu réalise son premier moteur à vapeur, un trois cylindres, qui équipera une maquette de torpilleur de la guerre 14-18. Seule la chaudière avait été réalisée par son père qui craignait qu'elle ne lui saute à la figure. Ce moteur est présent sur une des étagères de l'atelier de Lucien Mothu.

  

Pendant l'allocution de M. Notteghem
M. Notteghem remercie la famille de M. Mothu. Venus de la région du Havre et de Marseille, ils ont tenu à être présents lors de cette inauguration.

La famille de Lucien Mothu, donatrice de l'ensemble de son oeuvre
Le petit-fils de M. Mothu explique les raisons de ce don

  

Photo dans l'atelier de Lucien Mothu
Une des photos décorant l'atelier de M. Mothu

Poste de commande de la 2222

le tableau de bord de la 2222, fonctionnel et très réaliste !

  

La 241. Première réalisation de Lucien Mothu, elle a nécessité 12000 heures de travail. Terminée en 1945, c'est un véritable "bijou". Tout fonctionne : manomètres, volant de changement de marche, et même le "mouchard" où la vitesse est enregistrée.

Locomotive à Vapeur type 241

 

Garratt - embiellage

Garratt - embiellage

Garratt - Détail des bielles

 
Caractéristiques :
Longueur 1,43m - Poids en ordre de marche = 105Kg
Chaudière :
En acier soudée à l'arc - Timbre 8 Kg/cm2
Surface de grille = 375 cm2 - chauffe au charbon
Température de surchauffe vapeur : 300°C
Alimentation : 2 pompes à vapeur + 2 injecteurs
Echappement triple
Régulateur à soupapes multiples dans la boîte à fumée
Mécanisme :
4 cylindres, alésage 36mm, course 52mm
Distributeurs cylindriques en acier cémenté et trempé, jeu 2/100mm
Essieux et embiellage montés sur roulements à aiguilles
Graissage : à l'huile de ricin sous pression par télescopompes
Tender :
Longueur 1,05m - Poids en ordre de marche = 65Kg
Contenance de la cuve à eau : 30 litres
Soute à charbon : 6 Kg
Ecartement de la voie : 104mm
Cette machine passe en courbes de 15 m de rayon minimum
Effort de traction au crochet : 16Kg
Peut remorquer 1 tonne à 35 Km/h

Locomotive à vapeur 2222
Réduction à l'échelle 1/14 inspirée de la 232 U1 SNCF région Nord.
Construite en 12 ans (14000 heures) par Mr Mothu - Le Havre
La 2222
                                                Lucien Mothu et sa 2222, terminée en 1971

 

la 2222 est capable de tracter toute la famille
la 2222 est capable de tracter toute la famille...

 
Cric sous la Garratt

Un détail qui en dit long sur la minutie des réalisations de Lucien Mothu : la Garratt non encore équipée de la totalité de ses roues repose sur de vrais crics réalisés par M. Mothu.

 

Détail d'un tender de la Garratt. Chaque partie des maquettes de Lucien Mothu est un régal pour les yeux des amateurs de "belle ouvrage" que sont les creusotins. Nombres de commentaires admiratifs des "anciens" des Ecoles Spéciales, entendus lors de l'inauguration, disent bien la qualité de ces réalisations.

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M. Notthegem, Directeur de l'Ecomusée, explique à M. Billardon, Député-Maire du Creusot, comment Lucien Mothu réalisait les roues de ses machines à partir de modèles en bois, confiés à une fonderie, avant d'être terminées par ses soins.

 

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cabine de la Garratt en cours de réalisation, restée telle que M. Mothu l'a laissée. Tout l'outillage est également à sa place.

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roues et cylindres en attente de finition

 

Ce pourrait être une pièce de musée à lui seul : Ce tour, datant de la fin du XIXème siècle a été le compagnon fidèle de Lucien Mothu. C'est sur ce tour qu'une grande partie des pièces des machines à vapeur ont été réalisées.

Un témoignage exceptionnel de la passion d'un homme pour la vapeur. Au Creusot, des milliers de locomotives sont nées et un projet de musée de la traction vapeur avance dans les esprits. La famille de M. Mothu, en choisissant Le Creusot pour conserver ce précieux patrimoine, a fait à la ville et aux amoureux de la perfection un superbe cadeau.

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la "Garratt" ne sera jamais terminée. Lucien Mothu avait vu rouler cette machine en Algérie
 

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